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Betsuni
10 août 2016

433

Bon, bon, bon...

Oui, je n'ai pas écrit depuis plusieurs jours, mais il n'y a personne qui lit, donc ce n'est pas bien grave, n'est ce pas ? Et puis, c'est toujours plus régulier qu'avant !

Donc, suite de l'épisode flashback (qui ne sert plus à grand chose maintenant, ma période d'introspection étant finie, sans grand succès... mais je tiens parole) :

Donc, nous passerons directement à mes 18-19 ans. Je me fais un ami, Plouf (on reste dans le thème!), que je trouve absolument génial. Vous voyez, le genre de personne avec qui on peut parler de tout et de rien, qui est drôle, intelligent, sarcastique, qui manipule les mots et les sous-entendus de la manière la plus délicieuse et qui sait toujours quoi dire quand ça ne va pas ? Et qui donne cette impression de vous comprendre parfaitement et l'impression que vous le comprenez parfaitement. Un peu comme ci nous étions fait du même matériau. Voui, bien sûr que je suis tombée amoureuse de lui. Quelle question ! Mais bon, c'était plus ou moins réciproque... jusqu'à ce qu'il le dise et alors là... fiouf, catastrophe. Bon, notre relation a capoté par ma faute, surtout. J'ai paniqué à mort ! Il faut me comprendre, moi, j'étais persuadée qu'on ne pouvait pas m'aimer, alors je ne voyais pas qu'il m'aimait et j'avais toujours peur qu'il disparaisse. Maintenant, je me rends bien compte que c'était évident qu'il m'aimait, même sans qu'il le dise, mais c'est un peu trop tard, 10 ans après^^ Bref, j'ai fait l'idiote ! Notre relation (qui n'était qu'amicale tout du long, malgré nos sentiments) a duré environ 6 mois, j'ai mis un an à m'en remettre. Et je suis restée persuadée, jusqu'à récemment, qu'il ne m'avait jamais aimé... Oui, je suis stupide comme ça !

Passons à mes 21 ans. Ah~ ma colocation ! Vous savez, dans tous ces bouquins sur "comment réussir sa coloc" où ils mettent en garde sur le fait de tomber amoureu(se)x de son/sa coloc ? Haha, oui, ils ont entièrement raison ! Sauf que chez moi, ça marche pas comme ça. C'est à dire qu'à priori, l'idée même de tomber amoureuse de mon coloc me semblait ridicule. Je le trouvais sympa, parfait pour être en colocation avec, mais c'est tout. J'étais loin de me douter qu'au bout de quelque mois, notre relation changerait de nature. Pour ensuite le faire flipper et qu'il m'ignore complétement pendant 6 mois (sachant que c'était lui qui avait fait le premier pas). Bref, pendant les deux ans et demi qu'a duré la colocation ça a été comme ça. Il (re)venait vers moi pendant quelques semaines, puis m'ignorait quelques mois. C'était cyclique. J'aurais pu m'y habituer, mais mon naturel anxieux à l'idée de perdre les gens que j'aime ne permit pas que je vive bien la situation. Donc, au final, eh bien, ça a fini par me faire beaucoup de mal et puis, j'ai fini par quitter la coloc. N'ayant plus gout à rien, j'ai passé deux mois horribles où j'avais la sensation d'être morte intérieurement. Ah, j'étais bien pathétique à cette époque là... ! J'ai mis plusieurs années à me remettre complétement de cette expérience... De la même manière qu'avec Plouf, j'avais cette impression d'être fait du même matériau, de se comprendre sur un plan différent d'avec les autres gens... D'un point de vue objectif, c'est lui qui a fait tout capoté. J'aurais pu réagir différemment, mais la plupart des gens n'auraient pas forcément supporter cette situation... Certains pas aussi longtemps que moi...

Dans le même temps que l'histoire précédente, nous pouvons rajouter deux histoires d'amitié qui se sont déroulées grosso-modo de la même façon que celles de quand j'étais petite. Deux groupes de copines avec qui je passais la quasi-totalité de mes journées pendant plusieurs mois qui, a un an d'interval, m'ont lâché sans vraie raison, autre que "non, finalement, bof"... Mais ces histoires m'ont moins affecté car je ne m'étais pas attachée (je ne sais pas pourquoi, vraiment). Sans compter mon groupe de copain qui s'est mis à m'ignorer à partir du jour où j'ai quitté la colocation (je pense là, que certaines personnes ont dû parlé derrière mon dos, mais je n'ai pas cherché à savoir)...

Ensuite, nous arrivons à cette année, où par hasard, je me suis rapprochée d'un copain de copains (lui, on va l'appeler Pluf, c'est lui dont je parle dans le post 430) que je croisais de temps à autre depuis plusieurs années mais avec qui je n'avais jamais discuté réellement et en très peu de temps, cet été, nous avons noué des liens. J'ai retrouvé le même genre de relation et de sentiment de proximité qu'avec Plouf. L'impression d'avoir en face de soi une sorte de miroir. Se comprendre sans parler, discuter de n'importe quoi (mais vraiment n'importe quoi!), tout en trouvant ça extrêment intéressant, peu importe le sujet... et ce pendant une dizaine d'heures sans intéruption. Bref. Une relation qui commençait un peu (trop?) fusionnel et d'un coup, du jour au lendemain (littéralement) Pluf change de comportement, devient froid et distant et décrète qu'il a changé et qu'il ne veut plus de notre relation. Alors que tout allait bien. Il avait pas mal de bagages avec son passé, du coup, j'ai laissé tombé. Je ne peux pas me battre contre le passé ! Encore moins celui des autres. Notre relation n'est restée qu'amicale de bout en bout, je n'aurais pas eu le temps de tomber amoureuse. Mais ça m'ennuie, quand même, que ça se soit fini bêtement, comme ça.

Mais, en mettant toutes ces histoires bout à bout, j'ai fini par m'interroger sur les raisons qui me poussent à m'attacher à certaines personnes plutôt qu'à d'autres (ce que je ne contrôle pas, visiblement). Sachant que toutes ces personnes semblent, à priori, différentes les unes des autres...

Un de mes gros problème dans ces histoires étant que je n'arrive pas à laisser tomber, à me dire "tant pis, c'est pas grave"... Parce que pour moi, c'est grave. Ce type d'attachement, de relations avec les autres, ne sont pas très nombreux dans ma vie et sont donc très précieux. La dernière histoire, avec Pluf, je n'ai pas eu de nouvelles depuis plusieurs semaines, mais je suis toujours désapointée que ce soit fini. Je suis triste également.

Heureusement, contrairement au moment des histoires passées, ma vie est très remplie et je n'ai pas vraiment le temps de me lamenter.

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