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Betsuni

1 janvier 2019

447

Le Nouvel An... Ou le jour où les gens se réjouissent que la Terre ait réussi à tourner une année de plus. Ce qui est, en soi, une très bonne raison de se réjouir, d'autant que c'est une certitude de moins en moins... certaine au fur et à mesure des années qui passent (non mais en vrai je sais qu'elle va continuer à tourner, notre brave cocotte).
Et donc, les bonnes résolutions, tout ça ? Pas cette année ! Cette année, je n'en ai pas, je n'ai pas envie d'en avoir ! D'ailleurs, pourquoi en avoir au jour de l'An plus que le jour de son anniversaire ? Donc, je verrai à mon anniversaire (et si j'en ai toujours pas, tant pis).
Nous, on a mangé des pizzas ! Une idée de mon fils, qui a toujours d'excellentes idées ! Et on a commencé à regarder Avatar, The Last Airbender. Je l'avais déjà vu, mais fiston découvre.
Et je termine cette entrée par un petit message de mon fils (qui n'a aucune idée de ce que je viens d'écrire juste avant) :
"Je vous souhaite un bon Nouvel An à tous et j'aime beaucoup tout ce que vous avez fait pour la planète"
(bon, perso, je ne sais pas ce que vous avez fait pour la planète, mais du coup, ne le décevez pas et faites tout plein de trucs pour elle cette année... Si vous avez pas fait grand-chose l'année dernière, ça compensera un peu)

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23 avril 2018

446

La malédiction des souvenirs.

Les gens ont souvent envié ma bonne mémoire, principalement dans le domaine des études. Mais peu de gens se rendent compte du fardeau que ça peut être dans la vie social. Lorsqu'on est la seule personne à se souvenir précisément de ce qui s'est passé, de ce qui a été dit, du ton, des silences, des mots choisis... Lorsque les souvenirs sont si clairs et si prégnants qu'ils semblent dater de la veille... Lorsque le passé a presque l'air d'être le présent, et qu'au final tout semble se produire en même temps... Ça peut sembler anodin, mais ça veut dire, par exemple, que lors d'une rupture, on se souvient de tous les mauvais moments mais aussi de tous les moments exquis en grands détails. Ça veut dire que lorsqu'un ami nous trahi, on se souvient bien trop précisément et trop facilement de toutes les choses merveilleuses qu'on a fait ensemble.
Chaque fin de relation en est d'autant plus douloureuse. Chaque changement de comportement chez autrui est d'autant plus difficile à vivre.

Alors on cherche, dans ses souvenirs, quel est le moment - ou les moments - où les choses ont commencé à mal tourner. On cherche une explication au changement d'attitude d'une personne qu'on aime... Qu'est ce qu'on a pu dire ? Qu'est ce qu'on a pu faire pour amener une telle réaction ? Et parfois on trouve, alors ça "rassure" en quelque sorte ; au moins, on sait, on peut éventuellement corriger son comportement, ou s'expliquer... Et parfois, on ne trouve rien de bien précis, et la situation semble complètement absurde et injuste. Alors on cherche l'explication auprès de la personne, et souvent, ça ne fait qu'envenimer les choses... parce que personne n'aime qu'on lui fasse remarquer ses incohérences et ses "mensonges" involontaires (dont l'autre personne n'a souvent que peu - voire pas - de souvenirs... et de toutes façons, cette recherche d'explication est perçue comme une série de reproches)... Mais aussi parce qu'on semble ne se souvenir que de ce qui nous arrange... Alors qu'on se souvient de tout, absolument tout.

4 mai 2017

445

Ce soir, l'air sentait l'été. Ici, il y a des robiniers dehors, et les fleurs embaumes l'air toute la journée, mais en particulier le soir. Il y en avait beaucoup dans la ville où j'habitais plus jeune, et les soirs d'été, ça sentait cette odeur, mélangée à l'odeur du bitume chaud. Ici, il n'y a pas ça, car j'ai un jardin qui donne sur la rivière. Donc, j'ai juste l'odeur de la végétation. C'est une odeur qui me donne envie de dormir à la belle étoile et d'être réveillée par les chants d'oiseaux et la rosée du matin... Ou juste, de contempler les étoiles toute la soirée.
J'ai regardé l'unique étoile qui brillait à la tombée du jour, avec mon fils. On est resté là, à respirer l'air du soir, tous les deux. C'était bien.

Et maintenant, j'écoute les Hanson, parce que...

3 mai 2017

444

Gros coup de mou aujourd'hui. L'impression que tout se précipite dans un abîme de désespoir sans fond. Et je ne parle même pas de la prochaine élection présidentielle merdique (non, je n'en parle pas) ! Je suis assez morose ces derniers temps. Je ne sais pas vraiment pourquoi.
J'ai pas écrit la semaine passée, je n'avais pas trop envie, et j'ai été assez occupée aussi. Il faisait froid tout du long de la semaine dernière. Le beau temps revient doucement.

Dans quelques jours, il y aura une soirée où je suis invitée (tout le monde y est invité). Il y aura quelques personnes que j'ai envie de voir... Mais je n'ai pas vraiment envie d'aller à la soirée. En fait, quelque part, j'aimerais parfois que les gens en questions fassent "l'effort" de me voir. Dernièrement, j'ai proposé à plusieurs reprises à un copain de sortir faire des trucs, il a refusé à chaque fois. Il fait partie des gens que je serai contente de voir à cette soirée. Mais, je me dis, si je n'y vais pas, on ne se verra juste pas. Et à aucun autre moment, car il a probablement pas envie de me voir, au final^^
J'ai aussi découvert un nouveau restaurant japonais caché dans une petite rue quelque part, et j'en ai parlé à tout le monde que je connaissais et qui serait susceptible de s'y intéresser. Et finalement, je me rends compte qu'ils vont y aller... sans me proposer de venir ^^
Je me sens donc un peu exclue, et ignorée, et inintéressante, et... invisible ? Probablement...
Alors, je n'ai pas envie d'aller à cette soirée, forcément, si personne n'a envie de me voir.

26 avril 2017

443

Aujourd'hui, la journée m'a semblé brève. J'ai été plutôt occupée, tâches diverses, notamment administratives. Rien de folichon.

J'ai commencé, depuis quelques jours, à lire "Anne of Green Gables", dont je parlais un peu plus tôt. La série est plutôt fidèle, et je trouve, un peu mieux sur certains points. Le livre est très bien, et, comme la série touche à sa fin, je vais pouvoir avoir la compagnie d'Anne un peu plus longtemps. Ce livre me rend joyeuse... et la série aussi, mais pas autant que le livre. Je trouve généralement que les livres donnent plus d'émotions que les séries et les films. En tous cas, lorsqu'ils sont bien écrits !

J'étais en train de me dire que j'aimerais bien travailler dans un camping. Et y habiter à l'année, dans un châlet par exemple. Ce serait franchement chouette ! En tous cas, dans mon imagination, c'est idéal ! Comme beaucoup de choses, c'est idéal dans l'imagination, moins dans la réalité. Ce que j'aime, moi, c'est quand les choses se passent dans la réalité aussi bien, voire mieux, que dans l'imagination. C'est tellement merveilleux, ces moments-là, où on espère quelque chose très fort, sans réellement oser y croire, et ça nous arrive juste comme on le souhaitait...

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24 avril 2017

442

J'ai passé le week-end hors de chez moi. Je n'ai pas passé un très bon week-end.

Je viens de rentrer chez moi. Je viens de me rendre compte que j'ai complètement zappé mon riz moisi dans mon cuiseur de riz et qu'il y a finalement passé tout le week-end. Je suppose donc que mon cuiseur de riz non plus n'a pas passé un très bon week-end.
Je suis rentrée en train, et j'ai oublié de prendre mon billet. J'étais avec mon fils et pas mal de bagages et le contrôleur passe. Je l'interpelle et il ne m'entend pas. Je ne peux vraisemblablement pas laisser mon fils là pour courir après le contrôleur qui traçait sans se retourner, je me dis donc que j'attendrais son passage suivant. Il repasse, je l'appelle à nouveau et il ne se retourne pas. Nous étions en bout de train et il commence directement à contrôler les gens, c'est rare sur cette ligne. Alors, je lui fais de grands signes, il ne me voit pas. J'attends qu'il arrive et je lui explique la situation et là il me dit "ah, bin, je suis passé deux fois, je vous fais le tarif contrôle... Mais je fais pas payé pour le petit"... Genre, il me fait une fleur : 50€ le trajet qui en coute normalement dix alors que je m'étais signalée les deux fois où il est passé... Ça me fait pensé à la fois où le contrôleur m'a fait payé plus cher pour mon chaton de 2kg (le forfait de 7€) que pour un chien de 50kg (qui paie la moitié d'un billet plein tarif, soit 5€ sur un trajet normalement à 10€)... Bref, aujourd'hui : fâchée contre la SNCF et les abus de pouvoir ! Et en général : fâchée contre le monde entier parce que quand le monde entier te persécute, tu te dois de persécuter le monde ! (c'est pas forcément le meilleur conseil de Timon, j'en conviens)

Non, en réalité, fâchée contre moi, parce que je n'arrive pas à faire et dire ce qu'il faut quand il faut, et à comprendre les gens que je veux comprendre, et ça me gave ! (et aussi, toujours fâchée contre la SNCF)

20 avril 2017

441

En fait, si, des choses ont changé depuis 2012 :
- Je mange plus de légumes, enfant oblige. J'en mangeais déjà avant (des légumes, pas des enfants), mais faire un repas sans ne me posait aucun problème. Maintenant ce n'est plus le cas.
- Je mange beaucoup moins souvent japonais qu'avant. Je mange moins de riz aussi (avant on en mangeait presque tous les jours). Si bien que quand j'en fais il n'est pas rare qu'après le premier repas j'oublie qu'il en reste dans le cuiseur et je le retrouve moisi plusieurs jours (voire semaines) plus tard... C'est le cas aujourd'hui (et je l'ai négligemment laissé là où il se trouve. Il a attendu au moins 2 semaines, il peut attendre encore un peu, non ?)...
- Je lis plus qu'avant mais moins qu'avant avant.
- Je regarde beaucoup moins de drama mais toujours autant de séries anglophones. D'ailleurs, j'en ai plein à conseiller !

Source: Externe

En ce moment, une des séries que je suis le plus contente de retrouver c'est Anne. La série est une adaptation du livre "Anne of Green Gables" (qu'on peut trouver ici en version originale). Je n'ai pas lu le livre, pas encore, mais la série est très bien. Les personnages (notamment Anne) sont très attachants, l'ambiance, les décors, les dialogues, tout est génial ! Les acteurs sont très bons aussi. J'adore cette série ! Je me dis que si j'avais rencontré Anne étant petite, j'aurais été ravie d'être son amie ! Ça aurait été épique !
19 avril 2017

440

J'ai relu des petits bouts de ce blog, et je me rends compte à quel point je n'ai pas vraiment changé depuis. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Et j'ai forcément changé sur certains points. Mais, comme je le disais, j'aime bien "moi passé" donc si je n'ai pas trop changé, ça ne me dérange pas tant que ça, finalement. Une chose que j'aimerais vraiment changer : ma peur de l'abandon et du rejet. C'est extrêmement pénible pour moi, et pour les autres aussi. Car je fini toujours par avoir besoin d'être rassurer sur le fait que non, les gens à qui je tiens ne vont pas disparaître comme ça. C'est assez inconscient et insidieux, et je pourrais ne pas m'en rendre compte. Mais comme je m'en rends compte, j'essaie de garder mes peurs pour moi, sinon ça ferait sacrément ch*er les autres. Malgré tout, parfois, ça "déborde" sans que je m'en rende compte. Je n'ai jamais réussi à me débarrasser de ça... Du coup, j'angoisse pas mal quand je me mets à côtoyer des gens. Et je ne peux décemment pas leur demander plusieurs fois par semaine "hé, vous m'aimez toujours bien ou pas ?", "je vais vous revoir un jour ou non ?"... Ça rejoint ce que je disais par rapport à mon inadequation sociale et ma peur de mal faire quand je suis avec des gens (que j'apprécie, les autres ça m'est bien égal ce qu'ils pensent). C'est tellement difficile à vivre que je finis souvent par retourner dans ma coquille, et ne plus voir personne. Et quand la relation est trop importante pour moi, je peux carrément être très très stupide et faire tout mon possible pour que ce dont j'ai peur arrive (comprendre : devenir ce que l'autre déteste et qu'il/elle me rejette). Une fois que c'est arrivé, je n'ai plus peur. Je suis triste, mais au moins je n'ai plus peur. J'en suis tellement consciente qu'on pourrait croire que m'empêcher moi-même de le faire serait facile. Mais non, parce que je ne m'en rends compte qu'après coup, quand c'est trop tard, quand je regrette...

18 avril 2017

439

Ce week-end, j'ai fêté mon anniversaire ! C'était vraiment super bien ! Je l'ai fait chez un pote à moi. Tous les gens que j'ai invité sont venus (sauf une qui ne pouvait pas être là). J'étais très, très contente. On a fait un karaoké japonais (sur Wii U) et mangé des okonomiyakis ! C'était donc vraiment très bien !
Je me suis même forcée à faire un câlin à chaque personne qui est venu. C'est toujours très génant pour moi de faire des câlins aux gens (à ceux à qui je n'ai pas l'habitude d'en faire, en tous cas). Je ne le fais que quand le contexte social l'y "oblige".

D'ailleurs, dimanche soir, je devais rentrer dans ma cambrousse mais mon bus n'est pas venu. C'était le dernier de la journée, donc j'étais bloquée sur place et j'étais en train de discuter avec un copain qui allait pas franchement bien. Il voulait vraiment rester seul, mais il m'a quand même proposé de dormir chez lui et, même si j'aurais probablement pu trouver une autre alternative, on se doute que je vais forcément aller chez la personne qui ne va pas bien pour lui tenir compagnie, même si elle en veut pas du tout. Ce qui est très con, nous en conviendrons. Surtout quand c'est quelqu'un qui se montre toujours souriant, il est évident qu'il va quand même mettre ce masque là, malgré sa tristesse...
J'aurais beaucoup voulu être utile pour lui, et le réconforter ou n'importe quoi, mais je savais juste pas comment faire. Et j'étais tellement consciente du fait que je le dérangeais, malgré ses efforts pour sembler de bonne humeur, que je n'arrivais pas à sortir de la pensée que j'aurais mieux fait de ne pas venir. Alors, j'ai essayé de rester un peu dans mon coin, pour déranger le moins possible... Enfin, surtout le lendemain, parce qu'au début ça va, on discutait. Et je me suis rendue compte, après coup, que je n'avais pas vraiment pensé à lui en m'imposant chez lui comme ça. Que je n'avais pas vraiment pensé à ce dont il avait besoin. Si il avait besoin d'être seul, même si je pensais que c'était mieux qu'il ne reste pas seul, même si j'ai un mal fou à laisser seul quelqu'un qui est triste, c'est super égoïste de l'empêcher d'être seul. Il n'y a pas mort d'homme. Mais du coup, maintenant, je me sens super mal à l'aise vis à vis de lui. Et je n'arrive pas à lui parler... D'autant qu'il y a eu quelques moments où il a mal compris ce que je voulais dire, et peut-être inversement, mais je n'ai pas trop su expliquer ce que je voulais dire parce que je ne me sentais pas bien non plus... Et c'est un peu nul, parce que c'est quelqu'un que j'apprécie énormément.
En même temps, c'est pas forcément une bonne idée d'aller essayé de réconforter quelqu'un alors que soi-même on a pas trop le moral non plus, hein ! On est bien trop centré sur ce qu'on ressent dans ces cas là pour aider et réellement écouter l'autre personne... Bref, je me triture l'esprit avec ça depuis hier, sans trop trouver de solution sur comment rétablir le contact...
Je vais donc aller me replongé dans une fiction quelconque qui me fera oublier que je me sens un peu nulle^^

14 avril 2017

438

Mon impression d'inadequation au reste du monde, de la société, me saute aux yeux tous les jours... où je vois des gens. Que ce soit vis à vis de mon fils et de l'éducation que je m'applique à lui donner ou juste des interactions sociales entre les gens et moi.

Dernièrement, c'est sur ce dernier point que j'ai des difficultés (le premier point étant classé dans la catégorie "mélez vous de vos oignons, moi je ne vous dis pas comment élever vos moutons"). J'avais arrêté de voir des gens régulièrement et, depuis un peu plus d'un mois, j'essaie de socialiser toutes les semaines. Ça se passe bien. Mais il ressort, de ma sensation interieure, que je ne sais pas comment me comporter avec les autres. Je ne sais jamais si mon comportement est acceptable, si je suis suffisamment polie ou pas assez, si mes manières sont à peu près correctes, si je suis trop "collante" ou trop distante, si j'ai dit une grosse boulette et que j'ai mis quelqu'un mal à l'aise, si je raconte des choses qui ne se raconte pas... Et on va me dire que je me prends trop la tête. Mais sur le moment, je me pose pas de questions, c'est juste après coup, quand quelqu'un à eu une attitude, une mimique, une reflexion, qui a pu me faire penser que j'avais fait quelque chose qu'il ne faut pas, qui n'est pas correct. Et je me retrouve, en sortant de là, avec une impression énorme de "je ne suis pas à ma place". Au final, j'en viens à ne plus avoir envie de voir les gens. Je n'arrive même pas à savoir si ces derniers m'apprécient ou si je les fais ch*er...
Dans l'absolu, ça me va, tant que je n'apprécie pas particulièrement les gens, je m'en fiche un peu de ce qu'ils pensent. Mais quand j'aime bien les gens avec qui je passe du temps, et que je n'arrive pas à savoir si ils m'aiment bien ou si ils me tolèrent juste par politesse, je finis par avoir envie de me recroqueviller dans un petit trou de souris - dans lequel, on se doute bien, je ne rentrerais pas - et de ne plus en bouger. C'est tellement facile, de ne voir personne, d'ignorer que le reste du monde existe...

 

11 avril 2017

437

Je suis en train de lire le blog de quelqu'un d'autre. J'aime bien lire les blogs, surtout si ils sont bien écrits, peu importe le sujet. Je trouve ça souvent bien plus intéressant de lire les gens que de discuter avec... Mais malheureusement, les gens veulent toujours parler face à face... J'aime lire la vie des gens, lire leurs histoires, leurs aticles drôles ou touchants. A la fin, même lorsque je ne connais pas la personne qui a écrit, je fini par ressentir un certain attachement, une certaines tendresse, pour elle... et une envie démesurée de rencontrer cette personne !
Mais ça me le fait aussi pour moi, quand je relis de vieux textes que j'écris. C'est un peu comme si j'apprennais à m'aimer, en quelque sorte. C'est ce qui s'était passé, quand j'avais fait mon introspection. Du coup, côté rencontre, c'est un peu plus frustrant, car je n'ai même pas l'espoir de pouvoir rencontrer "moi passé"... Mince, si j'y réflechis, elle est morte, en fait...
(non, elle vit en toi... Merci Rafiki!)...

10 avril 2017

436

Atchoum !

Oui, bon, alors, mon assiduité est un peu passée à la poubelle... Mais au moins, je n'ai pas attendu 4 ans ce coup-ci !

Ma liste de règles de l'été dernier (que je mentionne en 434) m'est fort utile !
J'ai laissé tombé le grec, lamentablement. Et le piano aussi. Mais j'y reviendrais à celui-là !

Oh ! Et j'ai 30 ans depuis hier ! Pfiou ! Si "moi passé" savait ça ! Elle qui pensait que je ne dépasserais pas 25 ans... Je le vis mieux que mes 20 ans, en tous cas. Probablement parce que j'en ai un peu rien à faire, au final. Je râle pour le principe genre "bouhou, je suis vieille, j'ai 30 ans", mais en fait, ça va. Je le vis bien. Je ne vais donc pas me teindre en blonde et me faire faire des injections de botox !

18 août 2016

435

Ce soir je ne savais pas quoi manger, alors je me suis fait un reste de pâtes avec du poisson pané. Le truc pas trop difficile à faire. Eh bien, j'ai réussi à faire crammer mon poisson pané d'un côté, à mettre trop de sauce soja dans mes pâtes, et pendant tout mon repas il y avait une affreuse odeur de souffre qui émanait de je ne sais où (je viens de comprends que ça vient du dessous de mon assiette, je ne sais pas ce qui lui est arrivé, elle était propre... en principe). Au moins, j'ai manger.

Je m'apprête à apprendre à jouer au piano le générique de la Pat' Patrouille (en anglais, je ne sais pas si c'est le même en français). Ce qu'on ne fait pas pour ses enfants...

16 août 2016

434

Je me suis enfin mise à apprendre le grec. Je sais donc officiellement lire le grec. Juste le lire, pas le comprendre ! Enfin, je comprends deux-trois trucs, mais ça fait moins d'une semaine que j'ai commencé, donc pas grand-chose ! C'est une langue qui me perturbe pas mal. Il y a quelques similitudes avec le français mais en même temps c'est tellement différent du français. C'est un peu à l'image de l'alphabet grec, le H se prononce I mais s'écrit bien H (en majuscule du moins) comme en français. Par moment ça me fait penser à du japonais aussi... Enfin, c'est chouette, j'aime bien apprendre de nouvelles langues ! Contrairement à la période où j'apprennais le japonais, je n'ai pas de connaissance antérieur de la langue. Je ne me rappelle même pas avoir déjà entendu parler grec un jour (ce qui a dû arriver, je n'en doute pas). Je n'ai pas non plus de série télé grecque à regarder; quand j'apprennais le japonais, j'avais les dramas... J'étais d'ailleurs en train de me demander si les séries grecques étaient aussi mauvaises que les séries françaises...

Je me suis aussi remise au piano, vite fait. Je ne suis pas sûre d'avoir le temps de pianoter suffisamment souvent. Surtout que mon petit crapouillot a aussi choisi ces deux dernières semaines pour raccourcir sa sieste d'un bon tiers (voire parfois de moitié). Ce qui me laisse beaucoup moins de temps dans la journée pour travailler le piano ou le grec !

Mes introspections sont plus ou moins terminées, comme je le disais dans mon précédent messages. Ce qui est une fort bonne chose, c'était épuisant ! Je n'en ai rien conclu en particulier. J'ai écrit une liste de règles à ne pas oublier dans le futur, j'espère que ça me sera utile...

 

10 août 2016

433

Bon, bon, bon...

Oui, je n'ai pas écrit depuis plusieurs jours, mais il n'y a personne qui lit, donc ce n'est pas bien grave, n'est ce pas ? Et puis, c'est toujours plus régulier qu'avant !

Donc, suite de l'épisode flashback (qui ne sert plus à grand chose maintenant, ma période d'introspection étant finie, sans grand succès... mais je tiens parole) :

Donc, nous passerons directement à mes 18-19 ans. Je me fais un ami, Plouf (on reste dans le thème!), que je trouve absolument génial. Vous voyez, le genre de personne avec qui on peut parler de tout et de rien, qui est drôle, intelligent, sarcastique, qui manipule les mots et les sous-entendus de la manière la plus délicieuse et qui sait toujours quoi dire quand ça ne va pas ? Et qui donne cette impression de vous comprendre parfaitement et l'impression que vous le comprenez parfaitement. Un peu comme ci nous étions fait du même matériau. Voui, bien sûr que je suis tombée amoureuse de lui. Quelle question ! Mais bon, c'était plus ou moins réciproque... jusqu'à ce qu'il le dise et alors là... fiouf, catastrophe. Bon, notre relation a capoté par ma faute, surtout. J'ai paniqué à mort ! Il faut me comprendre, moi, j'étais persuadée qu'on ne pouvait pas m'aimer, alors je ne voyais pas qu'il m'aimait et j'avais toujours peur qu'il disparaisse. Maintenant, je me rends bien compte que c'était évident qu'il m'aimait, même sans qu'il le dise, mais c'est un peu trop tard, 10 ans après^^ Bref, j'ai fait l'idiote ! Notre relation (qui n'était qu'amicale tout du long, malgré nos sentiments) a duré environ 6 mois, j'ai mis un an à m'en remettre. Et je suis restée persuadée, jusqu'à récemment, qu'il ne m'avait jamais aimé... Oui, je suis stupide comme ça !

Passons à mes 21 ans. Ah~ ma colocation ! Vous savez, dans tous ces bouquins sur "comment réussir sa coloc" où ils mettent en garde sur le fait de tomber amoureu(se)x de son/sa coloc ? Haha, oui, ils ont entièrement raison ! Sauf que chez moi, ça marche pas comme ça. C'est à dire qu'à priori, l'idée même de tomber amoureuse de mon coloc me semblait ridicule. Je le trouvais sympa, parfait pour être en colocation avec, mais c'est tout. J'étais loin de me douter qu'au bout de quelque mois, notre relation changerait de nature. Pour ensuite le faire flipper et qu'il m'ignore complétement pendant 6 mois (sachant que c'était lui qui avait fait le premier pas). Bref, pendant les deux ans et demi qu'a duré la colocation ça a été comme ça. Il (re)venait vers moi pendant quelques semaines, puis m'ignorait quelques mois. C'était cyclique. J'aurais pu m'y habituer, mais mon naturel anxieux à l'idée de perdre les gens que j'aime ne permit pas que je vive bien la situation. Donc, au final, eh bien, ça a fini par me faire beaucoup de mal et puis, j'ai fini par quitter la coloc. N'ayant plus gout à rien, j'ai passé deux mois horribles où j'avais la sensation d'être morte intérieurement. Ah, j'étais bien pathétique à cette époque là... ! J'ai mis plusieurs années à me remettre complétement de cette expérience... De la même manière qu'avec Plouf, j'avais cette impression d'être fait du même matériau, de se comprendre sur un plan différent d'avec les autres gens... D'un point de vue objectif, c'est lui qui a fait tout capoté. J'aurais pu réagir différemment, mais la plupart des gens n'auraient pas forcément supporter cette situation... Certains pas aussi longtemps que moi...

Dans le même temps que l'histoire précédente, nous pouvons rajouter deux histoires d'amitié qui se sont déroulées grosso-modo de la même façon que celles de quand j'étais petite. Deux groupes de copines avec qui je passais la quasi-totalité de mes journées pendant plusieurs mois qui, a un an d'interval, m'ont lâché sans vraie raison, autre que "non, finalement, bof"... Mais ces histoires m'ont moins affecté car je ne m'étais pas attachée (je ne sais pas pourquoi, vraiment). Sans compter mon groupe de copain qui s'est mis à m'ignorer à partir du jour où j'ai quitté la colocation (je pense là, que certaines personnes ont dû parlé derrière mon dos, mais je n'ai pas cherché à savoir)...

Ensuite, nous arrivons à cette année, où par hasard, je me suis rapprochée d'un copain de copains (lui, on va l'appeler Pluf, c'est lui dont je parle dans le post 430) que je croisais de temps à autre depuis plusieurs années mais avec qui je n'avais jamais discuté réellement et en très peu de temps, cet été, nous avons noué des liens. J'ai retrouvé le même genre de relation et de sentiment de proximité qu'avec Plouf. L'impression d'avoir en face de soi une sorte de miroir. Se comprendre sans parler, discuter de n'importe quoi (mais vraiment n'importe quoi!), tout en trouvant ça extrêment intéressant, peu importe le sujet... et ce pendant une dizaine d'heures sans intéruption. Bref. Une relation qui commençait un peu (trop?) fusionnel et d'un coup, du jour au lendemain (littéralement) Pluf change de comportement, devient froid et distant et décrète qu'il a changé et qu'il ne veut plus de notre relation. Alors que tout allait bien. Il avait pas mal de bagages avec son passé, du coup, j'ai laissé tombé. Je ne peux pas me battre contre le passé ! Encore moins celui des autres. Notre relation n'est restée qu'amicale de bout en bout, je n'aurais pas eu le temps de tomber amoureuse. Mais ça m'ennuie, quand même, que ça se soit fini bêtement, comme ça.

Mais, en mettant toutes ces histoires bout à bout, j'ai fini par m'interroger sur les raisons qui me poussent à m'attacher à certaines personnes plutôt qu'à d'autres (ce que je ne contrôle pas, visiblement). Sachant que toutes ces personnes semblent, à priori, différentes les unes des autres...

Un de mes gros problème dans ces histoires étant que je n'arrive pas à laisser tomber, à me dire "tant pis, c'est pas grave"... Parce que pour moi, c'est grave. Ce type d'attachement, de relations avec les autres, ne sont pas très nombreux dans ma vie et sont donc très précieux. La dernière histoire, avec Pluf, je n'ai pas eu de nouvelles depuis plusieurs semaines, mais je suis toujours désapointée que ce soit fini. Je suis triste également.

Heureusement, contrairement au moment des histoires passées, ma vie est très remplie et je n'ai pas vraiment le temps de me lamenter.

30 juillet 2016

432

J'allais oublier, j'avais promis un épisode flashback à propos de mes relations foireuses avec les gens. Alors le voilà ! Je vais essayer de faire bref et concis, parce qu'on va remonter à la maternelle ! Prêt ? ... quel enthousiasme ! ... c'est parti !

Ma première grande amitié d'école : fin de grande section (d'après mes souvenirs) je me lie d'amitié avec une petite fille de ma classe (qu'on appellera Plaf). Je me rappelle vaguement de nous en train de discuter de ma tortue en peluche à la carapace multicolore sur la pelouse de la cour de récréation de la maternelle (on avait dit "bref et concis", tout le monde s'en fout de ta tortue en peluche!). Plaf et moi devenons inséparables. Pendant tout le CP, nous passons tout notre temps ensemble. Arrive le CE1 et là, une nouvelle élève arrive et devient notre amie. Nous l'appelerons Plof. Quelques semaines/mois passent (je sais pas, ma notion du temps est relative après une vingtaine d'années) et petit à petit, Plaf et Plof s'éloignent de moi, sans aucune explication. Bref, je me retrouve sans ami. Et ce jusqu'en CM2.

CM2 : une nouvelle arrive dans la classe, n'ayant pas d'ami, je n'ai personne assis à côté de moi et la nouvelle (Plif, donc) doit se mettre à ma table. Donc voilà, nous devenons super copines, on passe toute les récréations ensemble à discuter de tas de trucs (principalement de moyens divers et variés pour s'enfuir de l'école). Je suis super heureuse d'avoir de nouveau une copine. On s'invite l'une chez l'autre, bref, relation normale de deux enfants super copines, je suppose ! Au bout de quelques semaines/mois (mais moins de 2-3 mois, c'est sûr!), deux filles de la classe lui font le chantage du "si t'es sa copine, nous on n'est pas ta copine". Elles pouvaient pas rester entre elles, ces deux là ?? Arf ! Enfin, toujours est-il qu'après discussion avec Plif qui m'explique la situation (grosso modo, elle me préfère mais voudrait quand même être amie avec les deux) je lui propose de faire semblant de ne plus être amie à l'école et de se voir à l'extérieur. Ce qu'on fait jusqu'à la fin du CM2 où, un incident se produit (très exactement, je me bagarre avec un garçon qui embêtait Plif et pendant la bagarre Plif se fait bousculer et elle salit son pantalon blanc. Elle se fâche après moi car elle pense se faire gronder par ses parents et ne me reparlera plus puis déménagera en cinquième).

Ensuite, plus aucun ami de tout le collège, à part des copains qui poppent "par intérêt" (notamment lors de la sortie des premiers Pokémon où nous n'étions qu'une poignée - deux - à avoir un jeu Pokémon). Mais ces relations ne durent bien sûr pas, pour des raisons évidentes. Je n'ai raconté que les relations dont le dénouement m'a le plus affecté, j'ai eu d'autres copains, hors de l'école, qui ont aussi fini par me lâcher mais pour d'autres raisons (plus ou moins bonnes, mais au moins, il y avait des raisons).

On va donc passer à l'âge adulte. Faut croire que l'histoire avec Plif m'avait suffisamment affecté pour que je ne m'attache plus pendant de longues années. Donc, nous allons passer dans les relations amoureuse aussi, du coup (mais pas que, hein). Et ce sera pour la prochaine fois, parce que ce message est déjà bien long et j'ai une série à regarder !

30 juillet 2016

431

Je vais essayer (et je dis bien essayer) d'être assidue. Comme avant, quoi.

Plusieurs choses que j'ai envie de faire dernièrement : apprendre le grec (moderne, pas ancien) et le finnois. Je n'ai pas encore commencé, mais ça me tente bien ! Je pense bien commencer par le grec, j'ai envie d'aller dans les îles grecques un jour. Ce qui m'a donné envie, c'est une série britannique, The Durrells, que je conseille d'ailleurs, j'ai beaucoup aimé (ou le livre dont c'est tiré, qui est très bien également).

D'ailleurs, je me suis remise à lire. Pendant ces quatres années, j'ai reprit gout à la lecture (que j'avais plus ou moins perdu depuis le collège, donc). Enfin, dernièrement, je n'ai pas lu grand chose. Dernièrement, je joue à Pokémon Go (comme tout le monde, oui!). J'habite à la campagne depuis la naissance de mon fils, donc il n'y a pas beaucoup de pokémon ici^^ Mais j'y joue quand je suis en ville. Pour être honnête, je regarde pas mal de séries (américaines ou britanniques) pendant mon temps libre ! Assez peu de drama. Je ne vais pas faire une liste de tout ça, mais lorsque les saisons des unes et des autres recommenceront (si elles reprennent), je pense que j'en parlerai. Sauf si j'ai arrêté d'écrire entre temps... Bref, vous verrez bien !

Pfff ! Il fait trop chaud, c'est pas humain !

29 juillet 2016

430

Wow... Bon, ça fait terriblement longtemps que je n'ai pas écrit. Quatre ans ! Le temps passe vite... pourtant, j'ai un petit rappel d'environ un mètre de haut qui me permet de ne pas oublier à quel point le temps passe ! Mais il est aussi très prenant, et je n'ai plus vraiment pensé à écrire ici, tout ce temps.

J'ai relu mes message depuis les années 2008 jusqu'au dernier, et je me suis dit que j'allais recommencer à écrire. Il s'en est passé des choses, tellement de choses. Donc je propose de reprendre plus ou moins à zéro. Ou plutôt, je ne vais pas tout raconter les quatres années qui vous manque, parce que ce serait bien trop long !

Si j'ai relu mon blog, c'est parce que je suis en pleine periode d'introspection (ouh, le joli mot de plus de trois syllabes!). Je relis les trucs que j'ai écrit et gardé : textes, mails, etc... Pour jauger mon "moi passé" et ainsi améliorer mon "moi présent". Sauf que je trouve "moi passé" assez cool, en fait ! Bien plus cool que je ne la trouvais sur le moment. Donc, je me dis que je pourrais peut-être juste apprécier "moi présent" qui n'a pas forcément changé tant que ça par rapport à "moi passé". Même si je crois m'être un peu amélioré sur certains trucs.... Mais dans l'ensemble, toujours la même. Un peu plus préoccupée, mais ça vient avec la maternité, ça, je crois. Non, en fait, avant, je m'aimais que très moyennement, mais en me relisant, je me trouve vraiment chouette ! Si j'étais un gars, je demanderais carrément à "moi passé" de m'épouser. Ce qui est plutôt cool, en fait, parce que je vais déjà passer toute ma vie avec moi-même. Et je suis à peu près sûre que je ne pourrais pas divorcer !

Ce qui a provoqué cette analyse de "moi passé" c'est une longue discussion houleuse avec un copain à moi. Qui n'est probablement plus mon copain, en fait, mais... erf, tant pis ! C'est un autre sujet, j'y reviendrais !

Enfin, bref, donc, à cause de cette relation amicale fort brève mais intense et intéressante, je me suis rendue compte de certaines choses et j'ai voulu faire une recherche sur l'histoire de mes relations avec les autres et sur comment je me comportais avant avec les autres, si j'ai changé, et dans quel sens... Ce qui clochait chez moi pour que chaque fois, les personnes auxquelles je m'attache aient toujours exactement le même comportement vis à vis de moi, etc... Eh bien... Je vois surtout que les personnes auxquelles je m'attache ont toutes le même genre de profil qui fait que ça ne pourrait pas se passer autrement. Peu importe la manière dont je me comporte en fait, ou le contexte, ou le genre d'attachement (amoureux ou amical) et peu importe à quel point ces personnes semblent, à priori, différentes les unes des autres. Je détaillerais ça dans un prochain message (super ! Un épisode flashback!). Mais du coup, il faut maintenant que je comprenne pourquoi je m'attache toujours à ces personnes là en particulier. Parce que je ne le choisi pas. Je m'attache ou ne je m'attache pas. Et comme détaillé plus tôt, je ne m'attache pas si souvent que ça. Enfin, pas aussi "intensément" on va dire... Et d'ailleurs, dans l'ensemble, peu importe si je m'attache vraiment... C'est arrivé pas mal de fois avec des gens auxquels je ne m'étais pas vraiment attaché non plus.

3 août 2012

429

C'est l'été... et comme l'été dernier, je ne suis pas au Japon. Autant, l'été dernier, ça ne me faisait ni chaud ni froid de ne pas y être (même si il a fait super chaud en aout), cet été, cela me manque. D'autant que j'aimerais y emmener mon fils, un jour. Bon, pour l'instant, il est un peu jeune pour en profiter vraiment... mais nous avons prévu d'y aller quand il sera un peu plus grand.
Bref, ça faisait longtemps que le Japon ne m'avais pas manqué. C'est bien, je suis contente!


Sinon, je vais donner des nouvelles de Saikou no Jinsei no Owarikata, que j'ai terminé depuis un moment, et qui était pas mal! Ensuite, j'ai fait une petite semaine où je n'ai regardé quasiment que des dramas: la version live de Ranma 1/2, qui était plutôt un navet qu'autre chose... Un drama du soir (en format 20 minutes): Ouran Koukou Host Club, un drama bof, mais avec des acteurs que j'aime bien... et qui s'améliore au fil des épisodes, il se fini par un film que je n'ai pas vu. J'ai aussi regardé Zenkai Girl (comédie romantique) qui était plutôt chouette. J'ai commencé deux drama policier: Meitantei no Okite, qui est plutôt comique, mais je n'ai vu qu'un épisode. Et Strawberry Night, dont j'avais vu le SP il y a un moment, et qui est... bon, je ne suis pas objective, je le regarde parce qu'il y a Takeuchi Yuuko!

Voilà! Ça faisait un moment que je n'avais pas fait de paragraphe entier spécial drama!


Maintenant, le devoir (qui en a marre de son mobile) m'appelle!

15 mai 2012

428

Hier, quelqu'un d'important pour moi a voulu lire mon blog. A la base, je voulais simplement lui montrer un article bien précis mais il s'est mis à lire la première page. Je ne pense pas qu'il ait terminé de la lire, il l'a fermée en disant "pas assez intéressant". Que mon blog ne soit pas intéressant, je le sais, je l'ai dit même moi-même à plusieurs reprises. Je ne l'écris même pas pour qu'il soit lu, comme je le dis au début. Mais sa remarque m'a fait beaucoup de peine, depuis je suis inconsolable. Et comme je ne peux en parler à personne, je l'écris ici.

"Attends, t'es triste juste pour ça?", eh bien, oui. Non, pas simplement parce qu'il a dit que ça n'était pas intéressant, comme je le dis, je suis au courant, ce blog est fait pour être inintéressant. Mais simplement parce que ce blog reflète ma façon de m'exprimer au quotidien. Me dire que ce blog n'est "pas assez intéressant", revient à me dire que je ne suis pas assez intéressante. Je ne me suis jamais sentie très intéressante... Mais je sais que les gens qui trouvent mon blog assez intéressant pour être lu sont des gens qui me trouverait intéressante dans la vraie vie... Et l'inverse est vrai aussi. Pourtant, lui, c'est une personne qui, de par sa relation avec moi, devrait me trouver intéressante. Enfin, ça explique des choses...

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Betsuni
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